Réussir en référencement, ce n’est pas faire des miracles, invoquer la magie noire en sortant LFE et ses 1500 WPMU. Non, ça c’était avant, l’époque on nous nous réunissions entourés de bougies à jouer les chamans des temps modernes. Pour réussir aujourd’hui, c’est simple, très simple. Tu veux le secret, la méthode ultime ?
Dans le cadre d’un deal, j’ai étudié rapidement un site Internet dans le domaine de l’entrepreneuriat. Résultat ? Une réussite en référencement, on en croise… mais pas toutes les 15 minutes. Bien entendu, lorsque tu tombes sur une courbe comme celle-ci, mon poney, toi et moi voulons connaitre le secret de la réussite et le travail engagé.
Et bien non, le secret, il n’y en a pas. C’est fou ! C’est du travail, que du travail et du bon travail.
(et aussi de l’analyse et de la compétence SEO mon grand, bien entendu)
J’en profite aussi pour relayer l’article de l’ami Thomas Leonetti, qui explique très bien comment réussir (en plus de la problématique Update Google au final) : en travaillant, simplement. Voici l’article : Quality Update Google, De l’effet d’annonce à l’étude de cas.
Attention tout de même. J’explique fermement ici cette notion de travail. Cette notion de travail est redoutable associée à la véracité de la compétence référencement mise en œuvre. Sans compétence, il n’y a pas de travail efficace, ne rêvons pas. C’est d’ailleurs parfois tout l’objet des discussions avec certains types de prospects, mais c’est une autre histoire.
Pour en revenir à nos supers moutons et à notre super site avec une évolution digne d’un saut de plagiste en plein mois de juillet, voici ce qui a simplement été mis en place, sur cette notion de travail et sans rentrer spécifiquement dans l’analyse approfondie.
Pour que vous ayez une vision, sachez que le site compte environ 7 000 pages, donc il est loin d’être petit, sans pour autant être totalement monstrueux.
Un site techniquement au poil pour le crawl et le référencement
Je pense que c’est la base de la base, et on le sait tous.
- Pas de page inutile, pas de pages qui ne servent à rien (et vraiment)
- Aucune 404, ou presque
- Que du crawl utile sur des pages utiles
De quoi favoriser bien correctement le positionnement de l’ensemble des pages de ce site là, sans fioriture, sans casse et sans problématique.
Une optimisation étudiée sur toutes les pages
Allez, soyons franc, sur quasiment toutes les pages. L’ensemble des pages ont été travaillé avec une véritable réflexion SEO, une véritable volonté de faire bien, à la fois dans une logique humaine et moteur. Sur la quasi-totalité des pages, les paramètres de base sont parfaitement complétés :
- Title
- h1
- h2
- (Meta Desc)
L’approche technique est la bonne et l’approche sémantique est vraiment étudiée et intelligente. Et sur un grand nombre de pages, forcément, ça paye, même si il reste du travail.
Un rédactionnel intelligent
Tout le site est basé sur du rédactionnel. Le rédactionnel est parfaitement maîtrisé, en tout point : Il respecte les standards de l’écriture web. De plus, on sent clairement cette volonté de réponse à des questions, et donc à des recherches. Le site n’est pas dans la création d’une offre, mais dans la réponse à une offre déjà existante, ramenant donc du trafic. C’est un choix et dans le cadre que nous évoquons ici, il fonctionne.
Au delà de cet aspect rédactionnel, on remarque :
- Que les article font entre 250 et 1000 mots. Il n’y a pas de véritable standard
- Les articles ne font pas de blabla, l’information est traitée comme elle se doit (ce qui justifie aussi le point du dessus)
- Le maillage interne est travaillé sur un bon nombre de pages, dans le contenu
Aussi, le site est une machine à publier : Plusieurs articles par semaine sortent des cartons, favorisant le crawl et bien entendu des nouvelles positions sur les nouveaux articles.
Une arborescence SEO assez cohérente
Difficile d’être au top sur des gros sites comme celui-ci, mais clairement on limite la casse sur ce site. On sent qu’il y a eu une étude initiale de la structure, qui a aussi un rapport avec le fait que sur ce site, la page inutile n’existe pas :
- Une catégorisation
- Des pages pour favoriser le crawl et faire remonter certains niveaux de profondeur
- Une pagination
- Un maximum d’articles affiché par page
- Un maillage interne entre les pages
Visiblement, on est pas mal, simplement en appliquant les ingrédients de base.
Popularité et netlink
Et c’est bien entendu ce qui aussi fait la réalité du positionnement, les liens, la popularité ! Comment ont-ils fait dans leur cas ? De manière très simple :
- Des partenaires, des vrais et quelques faux
- Des liens, parce que c’est une référence du marché et que les articles sont cohérents
- Des liens, parce qu’ils ont une communauté de professionnel avec eux
Sans pour autant être dingue, la popularité se tient.
Au final, ce n’est ni plus ni moins qu’une ferme de contenu d’excellente qualité, avec de la popularité et une raison d’exister. C’est facile le SEO, hein ? Simple comme bonjour. Il faut associer une réelle compétence, une réelle analyse à une grosse dose de travail. C’est souvent sur ce point là qu’il doit y avoir une alchimie agence SEO / client.
Sachez tout de même qu’il faut aussi intégrer dans sa logique une équation complètement inconnu : ce que peut décider totalement « involontairement » Google par rapport au positionnement de ton site, comme le montre l’article de Thomas (lien en début d’article) ou encore ce cas là.
Crédit photo : Christian Haugen
Bel article, on ne peut plus logique.
Que veux-tu dire par « Un maximum d’articles affiché par page » ? Tu parles des pages de catégories ? C’est quoi « un maximum » ?
Difficile de définir un chiffre sur « maximum », tout dépend du nombre de pages du site et de la structuration qu’on embarque. L’idée est d’offrir à Google le plus de page possible, dans une limite totale raisonnable. Si l’article est le coeur, il peut faire sens d’offrir 15 ou 20 articles par page pour favoriser le crawl.
Merci Keeg pour ce retour complet. C’est généralement le plus acharné et le plus réflechi qui gagne même si certaines choses restent encore totalement inexpliquées.
PS : Je note qu’on a est plusieurs à avoir connu le beau pic Semrush en Janvier 🙂
Beaucoup de gens sont effectivement contents en janvier. 😉
Certains cherchent toujours la recette magique. Mais ce n’est pas fun de promettre beaucoup de travail à ses clients (la plupart bossent déjà beaucoup).
Je perds donc pas mal de beaux leads comme ça (les objectifs atteignables c’est beau mais quand on met la charge de boulot nécessaire en rapport, ça fait réfléchir et parfois, ça décourage et Adwords ou les vendeurs de rêve ne sont jamais loin).
Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, si on ne bosse pas, on n’a pas de résultats durables.
C’est une histoire de positionnement. Suis-je un consultant ou un technicien ? Ou les deux ? 😉
Hello,
Bon dieu que je suis d’accord avec toi !
Le référencement c’est du temps, de la patience, du travail, et pour ainsi dire un boulot assez méticuleux !
Aujourd’hui et ce depuis toujours, je base mes coachings sur « avoir un vrai projet », « bien faire son travail », « avoir un site propre ». Pour moi c’est primordial de penser avant et après la création du site en lui-même et de maintenir ces efforts dans le temps. C’est un travail de tous les jours à partir du moment où on touche au site et au projet.
Ca me fait marrer les gens qui viennent et qui te disent « j’ai une idée de site, comment je peux faire pour obtenir du trafic rapidement (genre 1 mois) ». On peut y arriver, j’ai déjà assisté à des lancements de sites, services qui en quelques jours à peine ont décroché le graal, mais purée que c’est rare, c’est du buzz, rien de plus, ça n’a rien à voir avec une stratégie de référencement !
Bref, super article !
A bientôt !
C’est fou comme ça paraît simple le SEO dit comme ça. Je te rejoins sur tous les points. Nul besoin de partir dans des délires de dingue. En faisant les bases de manière propre on obtient souvent et régulièrement des résultats largement satisfaisants.
En tout cas c’est un beau cas et on sent que le travail a été bien fait. Bravo à toi et tes équipes.
Ce qui est bien dans ta courbe c’est de montrer que le boulot s’est fait de janvier 2011 à janvier 2016. Expliquer à un client que pour arriver au niveau de ses concurrents il faudra peut être quelques années, il va être deg et se dire que c’est pas rentable le SEO. Par contre ton client s’il regarde 5 ans derrière lui, il doit se dire que c’est le meilleur ROI de sa boite.
Finalement le secret c’est respecter les fondamentaux du référencement et travailler dans la durée. Remarquez qu’il a fallu environ 5 ans pour arriver à ces résultats. Malheureusement tout le monde n’est pas prêt à être aussi patient et fournir tant d’effort. Mais parfois, il faut le dire, les techniques borderlines marchent bien, et c’est frustrant de voir des sites qui ne posent même pas les bases du SEO occuper les premières places, comme l’expliquait Olivier Andrieu dans le podcast de @Thomas Cubel ce matin. Dans ces conditions, on est parfois tenté d’utiliser des raccourcis aussi.
Je suis tout à fait d’accord le référencement c’est du temps de la patience de la methodologie et du TRAVAIL ! Nous sommes tous la pour cet objectif donc bon courage à tous ! Et merci à l’auteur de ce bel article !
Super article. Comme quoi on se donne du mal avec le « black seo », alors que souvent il suffit juste de présenter un bon site à Google.
Par contre j’aurai aussi parlé des liens internes.
Merci beaucoup pour l’article.
Penses-tu que ce soit pénalisant pour le SEO d’avoir un site qui ne comporte qu’une seule page ?
Nous avons cédé à la tendance du long scrolling mais ça vaudrait le coup de repasser à un site de plusieurs pages si ça nous empêche d’être mieux référencé.
Merci!
Pénalisant au sens premier du terme, non. Mais aujourd’hui, ce n’est bien entendu pas la meilleure solution. Un site de plusieurs pages est nettement plus efficace.
Une courbe de rêve, chico !